Pour lutter contre les ravages de la maladie de la langue bleue, les autorités ont décidé d'imposer la vaccination obligatoire et de prendre en charge le coût de celle-ci. Mais pour vacciner, encore faut-il avoir des vaccins. Un stress pour les éleveurs et les vétérinaires alors que les bêtes retourneront bientôt aux champs.
Depuis plus d'un an, la maladie de la langue bleue sérotypes 3 et 8 ainsi que la maladie hémorragique épizootique font des ravages dans les élevages ovins et bovins. La vaccination est maintenant obligatoire et remboursée. Deux doses sont nécessaires pour chacune des trois maladies. Elles peuvent être groupées en deux fois sur des animaux en bonne santé mais dans certains cabinets vétérinaires, on ne reçoit pas ou pas assez de vaccins.
Plus précisément, on n'a pas tous les vaccins. Trois labos ont été mis en concurrence et sélectionnés mais un n'a encore presque rien fourni. Pas de chance pour le Dr Fourneau et ses clients, c'est cette marque qu'il avait choisie.
"Si on prend les statistiques nationales au jour d'aujourd'hui, on est à 40% de doses délivrées en sérotype 3 ; et malheureusement, moi, je ne suis pas dans ces 40%, je dois encore patienter encore une semaine.", Dr Julien Fourneau, vétérinaire
Ce qui n'arrange pas forcément les éleveurs qui espèrent surtout ne pas devoir ajouter cette charge de travail en mai.
Il faut encore ajouter à ces déboires les pertes déjà subies depuis un an, notamment en matière de fécondité des bovins et les frais supplémentaires que ces vaccinations, même remboursées, vont engendrer et vous comprendrez que le secteur est très inquiet.
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